SOMMAIRE
5 nouvelles révélations pour guérir Guérir
Alzheimer ?! Ils ont réussi l’impossible.
Le régime alimentaire anti-Alzheimer
Sélection des meilleurs probiotiques et compléments alimentaires
Lutter contre le stress et favoriser le sommeil
Lutter contre l’inflammation Favoriser la neurogénèse
EDITO
5 Nouvelles révélations pour guérir
Guérir d’Alzheimer... ? ! Le titre de ce dossier spécial consacré à la maladie d’Alzheimer est volontairement transgressif.
Bien sûr, il ne s’agit pas de dire que tout le monde va guérir, mais concernant cette terrifiante maladie d’Alzheimer, le défaitisme médical doit cesser ! Il faut faire « propagande » d’optimisme, comme les soldats français de la Grande Guerre... Alzheimer, on l’aura !
Attention, il ne s’agit pas d’un vœu pieux, mais cet optimisme se fonde sur de nouvelles études révolutionnaires sur la maladie d’Alzheimer. Alors que près de 200 essais cliniques de médicaments se sont conclus par un échec, une nouvelle thérapie, qui n’en est qu’à ses tout débuts, a déjà permis d’obtenir des rémissions sensationnelles, un regain des capacités cognitives inégalé.
Devant un tel bouleversement de paradigme – celui qu’Alzheimer était soi-disant « irréversible » – ce devrait être « branle-bas de combat ». Chaque malade devrait se voir proposer cette clé pour ouvrir la porte de l’espoir, alors même que la médecine officielle a renoncé à les guérir.
Mais non. Le paquebot de l’immobilisme médical est trop lourd à bouger. Quel temps perdu, dans cette maladie d’Alzheimer où le temps est justement un des éléments clés – pour réussir, il ne faut pas que le traitement intervienne trop tard, à un stade trop avancé. C’est pourquoi j'ai décidé de consacrer un dossier spécial à ces nouveaux protocoles qui permettent de soigner Alzheimer.
Le sujet est si important qu’il n’y a pas une heure à perdre pour faire changer de vision sur la maladie. « Toute vérité franchit trois étapes, écrivait le philosophe allemand Schopenhauer. D’abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant été une évidence ».
Et la vérité aujourd’hui, vous allez la découvrir : c’est qu’on peut GUÉRIR la maladie d’Alzheimer.
Guérir Alzheimer ? Ils ont réussi l’impossible !
Lisez bien ces histoires vraies de mes patients touchés par la maladie d’Alzheimer. Ces malades qui ont été traités AU DEBUT de leur maladie ont réussi, pour 90 % d’entre eux, ce qui paraissait impossible :
Faire régresser la maladie.
Retrouver leurs pleines capacités mentales.
Se souvenir des noms entendus, des visages qu’ils ont vus, des livres qu’ils ont lus, refaire des projets en famille.
• AVANT : Edouard D., un homme d’affaires de 69 ans, ne parvenait plus à additionner les chiffres, et ne se souvenait plus des gens qu’il rencontrait. Ni leur nom, ni leur visage. Un jour, il s’est rendu compte après avoir lu six chapitres d’un livre, qu’il avait déjà lu le même ouvrage en entier, un mois plus tôt.
• APRES quatre mois à suivre le nouveau protocole anti-Alzheimer, Edouard D. a retrouvé une capacité de concentration suffisante pour continuer à diriger ses entreprises avec la même efficacité qu’avant ! Après 22 mois de traitement, sa femme a constaté qu’il n’y avait plus la moindre aggravation de son état.
Médicalement parlant, son Alzheimer avait disparu.
• AVANT : Christine H., éditrice de 55 ans, avait de plus en plus tendance à confondre les mots, à ranger les objets au mauvais endroit et à ne plus se souvenir de ce qu’elle était venue faire dans une pièce. Plus grave, elle avait, à neuf reprises, oublié d’éteindre le gaz après l’avoir utilisé pour faire la cuisine. Où qu’elle allait, elle était obligée de se déplacer avec un enregistreur pour se souvenir ensuite de ce que les gens lui avaient dit…
• APRES : Cinq mois seulement après avoir commencé à suivre le nouveau protocole, elle était la même personne qu’avant le début de sa maladie !!! Plus besoin d’enregistreur, aucune difficulté sur les mots, Christine avait retrouvé l’intégralité de ses capacités ! Sa famille avait du mal à croire ce formidable retour en arrière.
• AVANT : Une de mes autres patientes, une femme de 66 ans prénommée Jeanette, s’était retrouvée à plusieurs reprises dans l’incapacité de se souvenir où elle avait garé sa voiture au parking. Lorsqu’elle lisait, il était fréquent qu’elle ait tout oublié en arrivant au bas d’une page.
• APRES : En quatre mois seulement, elle a réussi à retrouver l’intégralité de ses facultés. Ses symptômes avaient disparu. Plusieurs années après, elle continue toujours à travailler comme analyste financière !
Et ce ne sont là que quelques exemples de cas où la maladie d’Alzheimer a été littéralement balayée.
Ces patients à qui on avait prédit « le pire dans quelques mois », ont retrouvé leur mémoire, leur intelligence, leur luminosité d’esprit, leur sens de l’humour.
Ils ont retrouvé leur travail, leur famille, leurs amis, en un mot, leur VIE.
Bien sûr, vous devez forcément vous demander pourquoi, si un nouveau protocole de soin montre une telle efficacité, il n’est pas utilisé partout pour venir en aide aux malades.
Pourquoi le grand public n’en entend…absolument pas parler ?
La réponse se trouve dans les courriers personnels du Dr. Bredesen, l’un des chercheurs qui a mis au point ce protocole anti-Alzheimer, avec six autres collègues de l’Université de Californie et qui m'a formé au Buck Institute de Los Angeles en Californie.
Malgré les dizaines de guérison qu’il a obtenues depuis 2014, malgré des parutions dans les meilleures revues scientifiques à comité de lecture, la réaction de certains de ses confrères médecins est ahurissante.
- « Votre protocole est trop compliqué » ;
- « J’ai lu votre article. Ce que vous écrivez est un peu bizarre » ;
- « Comme je n’ai jamais entendu parler de ce protocole, il ne peut pas être important » ;
Et c’est ainsi que les malades se retrouvent privés de la meilleure chance de guérir ou d’améliorer leur situation.
Et pourtant. Le Dr Bredesen ose écrire noir sur blanc une vérité qui va radicalement à l’encontre de ce qu’on répète depuis des décennies : « la maladie d’Alzheimer peut être évitée, et dans de nombreux cas, le déclin cognitif qui y est associé peut être inversé. »
Oui, inversé !!!
En changeant radicalement de vision sur la maladie d’Alzheimer, et en adoptant un protocole en 36 points, basé sur les plus récentes avancées scientifiques : nutrition, exercice physique, compléments alimentaires, gestion du stress, etc., il est possible de stopper et d’inverser le déclin cognitif.
Vous trouverez dans les pages suivantes les piliers élémentaires de cette stratégie naturelle contre Alzheimer.
Le régime alimentaire anti-Alzheimer
Un dérèglement du métabolisme des glucides est caractéristique de la maladie d’Alzheimer, probablement car les cellules nerveuses sont endommagées par l’infection et ne sont plus capables d’absorber le sucre. Il en résulte une atrophie de l’hippocampe. La réduction et, de façon préférable, la suppression des glucides à index glycémique élevé est nécessaire pour restaurer la sensibilité à l’insuline. Il faut donc supprimer les sodas, jus de fruits sucrés, le pain, le riz blanc, les pommes de terre, l’alcool, les céréales raffinées, les féculents, etc., et les remplacer par une alimentation en grande partie végétale intégrant de très nombreux légumes. On peut y ajouter de petites quantités de poisson (poissons de petite taille comme le maquereau, l’anchois, la sardine ou le hareng), viande et volaille, mais celles-ci doivent être considérées comme l’accompagnement, et non le centre du repas. Un repère simple est de ne pas dépasser 1 g de protéines par kilo de poids corporel (60 g si vous pesez 60 kilos). En parallèle de cette réduction des glucides, il faut privilégier les acides gras (avocats, fruits à coque, oléagineux, huile d’olive, de coco, etc.) pour stimuler la fabrication de corps cétoniques (régime cétogène). Ce processus de stimulation des corps cétoniques se produit naturellement lorsque notre organisme manque de glucides qui sont, en temps normal, sa principale source d’énergie. « L’état de cétose légère s’avère optimal pour la fonction cognitive : le β-hydroxubutyrate produit par le foie augmente la production du BNDF (facteur neurotrophique dérivé du cerveau), une molécule très importante notamment dans le soutien des neurones et des synapses ».
1.L’huile de coco permet de fournir au cerveau directement des corps cétoniques en grande quantité. Consommez 1 cuillère à soupe matin et soir d’huile de coco vierge
2 . Pour habituer les intestins – l’huile de coco pouvant entraîner des diarrhées – on peut commencer par une cuillère à café et augmenter progressivement.
À ce changement, il faut combiner une activité physique modérée (minimum de 2h30 de marche par semaine) et un jeûne d’au moins douze heures entre le dernier repas du soir et le premier du lendemain. Dans son protocole, le docteur Bredesen recommande également d’observer un délai de 3 heures entre le dernier repas et l’heure du coucher :
« Cela empêchera votre taux d’insuline de faire un pic avant le coucher, qui peut contribuer non seulement à l’insulinorésistance, mais aussi à l’inhibition de la mélatonine et de l’hormone de croissance, deux substances qui favorisent le sommeil et l’immunité ».
Le régime alimentaire anti-Alzheimer couvre aussi une lutte contre l’exposition aux toxiques, métaux lourds, perturbateurs endocriniens, etc. avec une consommation de végétaux détoxifiants comme la coriandre ou les crucifères (chou-fleur, chou kale, brocoli, pak-choï, navet, cresson, radis, roquette), l’artichaut, le pissenlit, l’ail, le citron etc.
Sélection des meilleurs probiotiques et compléments alimentaires
La prise de probiotiques et de compléments alimentaires est également utile, voire indispensable pour protéger les fonctions cognitives.
Certains aliments fermentés comme la choucroute, les cornichons maison, les légumes lacto fermentés, le kimchi, le kéfir ou le kombucha sont de bonnes sources alimentaires de probiotiques.
Pour les prébiotiques – ces fibres végétales que nous ne digérons pas, mais qui servent de nourriture aux bactéries de l’intestin – les aliments qui en contiennent sont les oignons, la racine de chicorée, l’ail, le topinambour ou le jicama (pois patate).
En matière de supplémentation, un test sanguin est nécessaire pour évaluer d’éventuelles carences et rééquilibrer au besoin les taux de :
• homocystéine : cet acide aminé (que l’on trouve dans les fruits à coque, le bœuf, l’agneau, le soja, les œufs, ou les haricots) est associé avec un risque élevé d’Alzheimer lorsqu’il est présent à un taux supérieur à 6 micromoles / litre. Une étude a montré la normalisation du taux d’homocystéine chez des patients qui prenaient de la vitamine B 6 (20 mg), B12 (0,5 mg) et 0,8 mg d’acide folique ;
• vitamine B12 : le taux doit être supérieur à 670 ng/l, sinon se supplémenter avec 1 mg de méthylcobalamine, la forme naturelle de la B12 ;
• vitamine C (prise de 1 g par jour en cas de taux sousoptimal ou en cas de rapport cuivre / zinc supérieur à 1/2) ;
•vitamine D (prise de 2 500 UI par jour pour avoir un taux sérique de 50 à 80 ng/ml) ;
• vitamine E (prise de 400 à 800 UI pour toute personne dont le taux est inférieur à 13 μg/ml) ;
• vitamine K2 : 100 μg pour ceux qui prennent de la vitamine D ;
• resvératrol : 100 mg pour tous par jour ;
• acétyl-L-carnitine : 500 mg, augmente les taux de facteur de croissance des nerfs ;
• etc.
Certaines plantes sont également utiles :
• l’ashwaganda (500 mg / jour) contribue à la réduction de la protéine bêta-amyloïde et à diminuer le stress (voir plus bas).
• Le bacopa monieri a montré un effet sur la dégradation de l’acétylcholine, un neurotransmetteur impliqué dans Alzheimer 7 . Prendre 250 mg par jour,
standardisé à 55 % de bacosides ou 1 500 mg standardisé à 10 %.
• Le shankhpushpi améliore la ramification des neurones dans l’hippocampe (2 gélules par jour), etc.
Lutter contre le stress et favoriser le sommeil
Le stress augmente le taux de cortisol, et en cas de stress chronique, devient toxique pour le cerveau et fait diminuer la neurogenèse.
D’autre part, le stress augmente des facteurs que l’on retrouve comme source de risque de déclin cognitif : glycémie, risque d’obésité, hyperméabilité intestinale, etc. Pour lutter contre le stress, les études ont montré l’efficacité de la méditation, du yoga, de la respiration abdominale, de l’exercice physique, de la marche en nature, de la pratique d’activités artistiques ou de loisir, etc. Une étude a notamment montré que le fait d’avoir un but, un sens à sa vie, réduit de deux fois et demi le risque d’être touché par la maladie d’Alzheimer.
Il existe de nombreuses plantes efficaces contre la nervosité et l’angoisse : la valériane surtout, mais aussi le mélilot, l’aubépine, la mélisse, la passiflore, la camomille, l’angélique, l’escholtzia californica et la fleur d’oranger, etc.
Le sommeil est indispensable au bon fonctionnement du cerveau : pendant le sommeil profond, les neurones rétrécissent, et l’espace interstitiel, c’est-à-dire les écarts entre les tissus du cerveau, augmente. Le résultat est que le liquide cérébrospinal circule mieux et peut évacuer les toxines, comme la bétâ-amyloïde en excès.
Chez les personnes qui souffrent de troubles du sommeil, l’hippocampe est bien plus petit que chez celles qui ont un sommeil sain. Il faut viser des nuits de 7 à 8 heures de sommeil, en évitant tant que possible la prise de somnifères.
Ces médicaments (ainsi que les anxiolytiques) sont en effet suspectés d’être en cause dans 30 000 des 200 000 nouveaux cas d’Alzheimer recensés chaque année. La détérioration cérébrale pourrait être perceptible 5 ans après les premières prises lorsque la médication dépasse 3 mois 6 .
Pour améliorer le sommeil, on peut prendre 0,5 g de mélatonine au moment du coucher, également 100 ou 200 mg de 5 http (5-hydroxytryptophane), un précurseur de la sérotonine, un neurotransmetteur qui contribue à la détente et au sommeil.
Certaines infusions (aubépine, tilleul, valériane) accélèrent l’endormissement ou améliorent la qualité du sommeil.
Lutter contre l’inflammation
Parmi les nombreuses portes d’entrées de l’inflammation, on trouve notamment l’intestin, un déséquilibre du microbiote étant susceptible de déclencher inflammation et infection ; les infections chroniques liées à des virus ou des moisissures, ou encore les inflammations buccales : une mauvaise hygiène buccale favorise l’inflammation systémique et détruit les barrières qui empêchent normalement des bactéries comme Porphyromonas gingivalis d’atteindre le cerveau.
Certaines substances comme les oméga-3 ou la curcumine contribuent à prévenir l’inflammation.
On peut recommander la prise quotidienne de gélule contenant 1 g d’oméga-3 DHA (acide docosahéxaénoïque) issu d’huile de poisson, de krill ou d’algues.
Parmi les autres substances naturelles anti- inflammatoires reconnues, les études mettent en avant le gingembre, la cannelle, le thym ou encore le brocoli.
Favoriser la neurogénèse
L’exercice mental (lire, écrire, communiquer, suivre un programme de stimulation cognitive, etc.) peut modifier l’organisation cérébrale en favorisant le développement des neurones des régions les plus utilisées.
Mais l’exercice physique doit aussi être considéré comme une activité qui favorise la création de nouveaux neurones dans l’hippocampe.
On a notamment observé sur les rats-kangourous que leur hippocampe se développe en automne, quand ils préparent leurs réserves de nourriture.
L’activité physique plus intense liée à leur projet donne à l’hippocampe le signal nécessaire à la stimulation de la croissance. Et pourquoi ? Pour qu’une fois l’hiver arrivé, les rats se souviennent de là où ils avaient caché leur nourriture...
La logique est simple : lorsqu’on bouge, lorsqu’on entreprend quelque chose, il y a de plus fortes chances pour se trouver confronté à la nouveauté, ce qui nécessite une plus grande capacité de mémoire. Les hormones qui sont ainsi produites lors d’un effort physique ont pour conséquence de stimuler la neurogénèse.
C’est ce qu’a confirmé une étude menée sur 120 seniors. 7 d’une maison de retraite divisés en deux groupes, l’un pratiquant 40 minutes de marche à pied pendant que le deuxième groupe se contentait d’étirements.
Au bout d’un an, le volume de l’hippocampe a augmenté chez les marcheurs d’environ 2 % alors qu’elle s’atrophiait (perte moyenne de 1,4 %) chez les autres. Une autre étude a montré que marcher trois kilomètres par jour au lieu de 400 mètres seulement réduisait par deux le risque d’Alzheimer.
Didier SILVA
Naturopathe - Coach ReCODE
Pour retrouver la mémoire d'avant.